Dans notre mode de vie actuel, le défi de maintenir une concentration optimale est exacerbé par plusieurs facteurs. La technologie, omniprésente dans notre quotidien, peut fragmenter notre attention avec des notifications constantes et une surcharge d’informations. Le stress oxydatif, causé par diverses sources de stress, peut également affecter notre capacité de concentration. De plus, l’âge joue un rôle important, car la concentration et la mémoire ont tendance à diminuer avec le temps. Cependant, ces défis ne se limitent pas aux adultes ; nos enfants sont par également toucher. Ils sont souvent surexposés aux écrans, ce qui peut altérer leur concentration dès leur plus jeune âge. Ce qui provoque toute sorte de trouble de l’attention, une agitation psychique, qui entrainera le risque de développer un trouble d’hyperactivité ou encore la TDAH.
Qu’est-ce que le TDAH ?
Le Trouble Déficitaire de l’Attention/Hyperactivité (TDAH) était déjà reconnu au XIXe siècle. En Allemagne, en 1845, Hoffmann, et en France, en 1897, Bourneville, ont été parmi les premiers à décrire des cas d’instabilité motrice chez des enfants.
Le TDAH, qui signifie Trouble Déficitaire de l’Attention avec ou sans Hyperactivité, est un trouble
neuro-développemental chronique [1].
Il est important de noter que ce trouble persiste chez environ 65% des individus jusqu’à l’âge adulte, avec une prévalence estimée à environ 2,5% dans la population adulte.
Le trouble déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) est caractérisé par l’association de trois symptômes dont l’intensité et la manifestation varient selon chaque personne [2] :
- Un déficit de l’attention (incapacité à maintenir son attention, à terminer une tâche, oublis fréquents…),
- Une hyperactivité motrice (agitation incessante, incapacité à rester en place),
- Une impulsivité (difficulté à attendre, tendance à interrompre les activités des autres).
Selon les enfants, l’un des symptômes peut prédominer, mais dans près de 20 % des cas, les trois symptômes sont associés.
La nutrition et la santé cognitive :
L’alimentation peut avoir un impact direct sur la santé cognitive des enfants. Une alimentation équilibrée et nutritive fournit les nutriments essentiels nécessaires à la croissance et au développement du cerveau. Dans le cas du TDAH cela peut aider à atténuer les symptômes du TDAH et elle peut jouer un rôle complémentaire dans la gestion des symptômes
La Fondation espagnole de nutrition (FEN) met en lumière l’importance d’une nutrition adéquate pendant les premières années de la vie en tant que facteur clé influençant la capacité d’apprentissage et le développement ultérieur. Par exemple, un développement cognitif favorable chez les nourrissons a un impact direct sur leurs performances scolaires et leur réussite à l’âge adulte. La FEN identifie trois étapes cruciales qui contribuent à cette évolution :
- Pendant la période de gestation et les premières années de la vie, où le développement atteint un sommet entre la 32ᵉ et la 40ᵉ semaine de gestation.
- Au cours des deux premières années de vie.
- Pendant la période de la petite enfance et de l’enfance scolaire.
Le cerveau est l’un des organes les plus énergivores du corps humain, nécessite un apport nutritionnel spécifique pour maintenir la santé cognitive et la concentration. Le cerveau est par ailleurs principalement composé de graisse, en particulier pour les membranes qui assurent les neurotransmissions.
Le cerveau se nourrit principalement de glucose qui présente 25% de sa consommation, Cette substance est fondamentale pour maintenir son activité cognitive. Les graisses sont également cruciales, notamment pour la formation des membranes neuronales qui facilitent les neurotransmissions. Les protéines jouent un rôle vital en fournissant les éléments nécessaires à la fabrication de neurotransmetteurs, notamment la dopamine, qui est liée à la concentration et à l’attention. Les vitamines, telles que les folates, ainsi que les minéraux, notamment le fer, sont indispensables pour la synthèse des neurotransmetteurs. Le magnésium est essentiel au fonctionnement des cellules nerveuses.
Le zinc est particulièrement pertinent en ce qui concerne le TDAH, car des études ont établi un lien entre le déficit en zinc et ce trouble. Les enfants atteints de TDAH montrent souvent des niveaux de zinc plus bas que leurs pairs. En complément de l’alimentation, l’apport de zinc sous forme de compléments alimentaires peut contribuer à améliorer la situation de certains enfants atteints de TDAH.
Enfin, la sérotonine et la dopamine sont deux neurotransmetteurs clés qui influencent la concentration et l’attention. Un équilibre adéquat entre ces neurotransmetteurs est crucial pour la santé cognitive. Une alimentation riche en nutriments essentiels, particulièrement en protéines, peut favoriser la production de ces neurotransmetteurs et, par conséquent, avoir un impact positif sur la concentration et la gestion du TDAH. Enfin, administrer du zinc en complément d’un traitement de méthylphénidate permet d’amplifier la réponse thérapeutique au méthylphénidate [3].
Le cerveau utilise de nombreux neurotransmetteurs :l’acétylcholine, le glutamate et le GABA et des molécules similaires telles que les neuromédiateurs, la dopamine, la noradrénaline, la sérotonine et mélatonine :
- L’acétylcholine est le neurotransmetteur universel et majeur dans le domaine de la mémoire.
- Le glutamate est l’un des neurotransmetteurs les plus utilisés tel quel ou par l’un de ses dérivés le GABA
- Le GABA agit sur la restitution de l’information
- La sérotonine est impliquée dans le stockage et la restitution des informations.
Certains enfants hyperactifs peuvent présenter une déficience en fer, et une carence plus importante en fer est associée à des symptômes plus marqués de TDAH [4].
Notre complément alimentaire Neuro-concentration contient du fer sous forme de bisglycinate et de citrate, ce qui peut contribuer à corriger cette carence en fer, potentiellement améliorer les symptômes du TDAH en renforçant le système nerveux. Notre complément alimentaire inclut également des ingrédients bénéfiques tels que la scutellaire, le déanol, la L-théanine, la bacopa, le GABA, la phosphatidylsérine, le zinc citrate, ainsi qu’un mélange de vitamines B, tous reconnus pour leur contribution positive à la santé mentale et aux capacités cognitives. Cette combinaison en fait une option complète pour soutenir le système nerveux et possiblement aider à atténuer les symptômes du TDAH.
L’acide gamma-amino-butyrique (GABA) est un neurotransmetteur dit « inhibiteur », c’est-à-dire une sorte de petit message qui transite d’un neurone à un autre, et qui provoque une réduction de l’activité de ces neurones. Avec les années, sa concentration diminue. Cet acide aminé est utilisé par le cerveau pour favoriser le calme et la tranquillité en aidant à neutraliser les effets excitants du glutamate. En d’autres termes, le GABA est l’arme clé du cerveau pour lutter contre le stress.
Selon les travaux de nombreux neurologues, un dysfonctionnement métabolique dans le système de GABA, ou sa dégradation trop rapide, serait une cause fréquente d’inconfort psychique et de troubles du comportement (nervosité, anxiété, hyperactivité, agressivité…).
La Scutellaria baicalensis, ou scutellaire du Baïkal, présente des propriétés anxiolytiques, neuroprotectrices et anti-inflammatoires qui sont être bénéfiques pour le système nerveux.
La L-Théanine, es un acide aminé présente dans le thé vert, elle favorise la relaxation, la concentration, et le bien-être, sans provoquer de somnolence. Elle augmente le niveau de GABA, réduit la neurotoxicité liée au glutamate, et est prisée pour atténuer le stress, améliorer la concentration, et aider en cas de troubles de l’attention.
La Bacopa monnieri, une plante traditionnelle indienne, améliore la mémoire, l’apprentissage et la concentration. Elle réduit le temps d’apprentissage, stimule la synthèse protéique dans l’hippocampe, augmente la production de monoxyde d’azote, atténue le stress et la fatigue mentale, et présente des effets positifs chez les enfants hyperactifs sans effets secondaires notables.
Le DMAE, ou diméthyléthanolamine, se transforme en acétylcholine, un neurotransmetteur essentiel pour la mémoire et l’apprentissage. Il renforce les membranes des cellules nerveuses, ralentissant ainsi le vieillissement cérébral et offrant des avantages pour la mémoire, la concentration, la motivation, la fatigue, la dépression et l’anxiété. Il a également été efficace dans le traitement du TDAH et des problèmes de mémoire.
La phosphatidylsérine, un composant crucial des membranes cellulaires, est essentielle pour la transmission des signaux nerveux, en particulier dans les neurones. Le Dr. T. Crook a mené une étude significative montrant que la phosphatidylsérine avait le potentiel de rajeunir l’âge cognitif de plus d’une décennie chez des patients souffrant de troubles neurodégénératifs graves.
Le zinc, le fer, ainsi que les vitamines B2, B3, B5, B6, B8, B9 et B12 jouent un rôle essentiel dans le fonctionnement optimal du système nerveux, favorisant ainsi la concentration et la santé mentale, en contribuant à la synthèse des neurotransmetteurs et à la régulation de l’énergie cellulaire.
Ce ne sont pas les symptômes du TDAH qui sont problématiques, mais bien la gêne qu’ils vont entraîner pour l’enfant dans son quotidien, que ce soit en classe, avec ses amis ou en famille. Le risque principal du TDAH s’il n’est pas reconnu et pris en charge est que l’enfant se décourage.
Références:
[1] La Haute Autorité de Santé (HAS) – Trouble déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) : repérer la souffrance, accompagner l’enfant et la famille – questions / réponses- Mis en ligne le 12 févr. 2015 – Mis à jour le 08 avr. 2015
[2] www.ameli.fr
[3] www.tdah-france.fr, Nutrition et cerveau, Pr Olivier COUDRON, Publié le 16 février 2013, mis a jour le 4 mars 2016
[4] www.ameli.fr