Le virologue moléculaire James Robb, un des premiers virologues moléculaires au monde à travailler sur les coronavirus dans les années 1970, suit toujours de très près ces virus, et leur transfert dans la population humaine à partir de différentes sources animales (SRAS, MERS, COVID-19).
Le 2 mars 2020, James Robb décide de partager avec ses confrères et consœurs médecins les précautions qu’il prend lui, personnellement, pendant les saisons hivernales, et il leur envoie une liste de conseils judicieux pour qu’ils soient protégés de la propagation du coronavirus actuel, la COVID-19.
Ces conseils sont :
* pas de poignée de main ;
* se laver les mains, en tout temps, en tous lieux, avec des lingettes désinfectantes à base de 60 % et plus d’alcool, un liquide désinfectant, ou du savon ;
* éternuer dans un tissu jetable – éternuer dans son coude n’est qu’une solution d’urgence car les vêtements qui couvrent le coude vont alors contenir le virus infectieux qui peut être transmis pendant une semaine ou plus ;
* port de gants et de masques jetables ;
* désinfection des surfaces dures – poignées de portes, comptoirs, rampes d’escalier roulant ;
* et, à ces recommandations d’hygiène déjà connues, le Dr James Robb en ajoute une dernière, SUCER DES PASTILLES DE ZINC(1).
VRAIMENT ?
Ce virologue moléculaire affirme que ces pastilles dont l’ingrédient actif est le zinc se sont avérées efficaces pour bloquer le coronavirus – mais aussi la plupart des autres virus – et l’empêcher de se multiplier dans la gorge et le rhinopharynx (cavité des fosses nasales). Il faut en sucer lentement plusieurs fois par jour dès que l’on ressent des symptômes de grippe : picotements dans la gorge, éternuements, frissons, etc.
POURQUOI ?
LE ZINC est un indispensable oligo-élément IMMUNITAIRE.
Par contre, plus de 100 enzymes dans notre corps sont également tributaires du zinc – il est la clé, la co-enzyme, qui leur permet de fonctionner. Il est donc facile de comprendre que la carence en zinc est grave, et produit des symptômes très variés sur lesquels nous reviendrons dans un prochain article.
Au niveau du système immunitaire, le zinc joue un rôle crucial dans son fonctionnement adéquat. Une carence en zinc perturbe le nombre et l’activité des cellules immunitaires.
Il s’ensuit une sensibilité accrue aux infections et au développement de maladies inflammatoires.
La médecine possède des preuves solides qu’il existe une relation de cause à effet entre la carence en zinc et plusieurs maladies infectieuses dont la shigellose, la leishmaniose cutanée aiguë, la malaria, le virus de l’immunodéficience humaine (VIH), la tuberculose, la rougeole et la pneumonie (2)(3).
Toutes les cellules immunitaires sont directement affectées par les signaux du zinc, mais les cellules particulièrement touchées sont les lymphocytes T dont la maturation se produit sous l’influence du thymus. Or, la carence en zinc entraîne l’atrophie du thymus. Ceci signale que la carence en zinc est une carence qui affecte profondément le système immunitaire. Cette carence peut survenir pendant la vie fœtale – alimentation insuffisante de la mère — ou au cours de la période postnatale – le bébé est privé du colostrum toujours particulièrement riche en zinc—ou à toute autre période de la vie, mais elle cause toujours une réduction importante de la réponse immunitaire, en particulier des médiateurs produits par les lymphocytes T.
Malheureusement, ici comme ailleurs, la carence en zinc est courante. On estime que deux milliards de personnes sont touchées dans le monde. Elle se présente comme le cinquième facteur de danger de mort, en particulier dans les pays en développement. Dans les pays industriels, la carence en zinc est associée à un grand nombre de maladies inflammatoires – rappelons que l’inflammation est le lit de TOUTES les maladies — et touche en particulier les personnes âgées, les adeptes des philosophies alimentaires à la mode, les femmes enceintes et allaitantes(4).
DU ZINC, OUI MAIS COMMENT ?
Le zinc est le deuxième oligo-élément le plus abondant dans le corps humain (2 à 4 g), le fer étant le premier. Contrairement à ce dernier, le zinc ne peut pas être stocké et doit être donc dépendre d’un apport à partir des aliments consommés quotidiennement.
Pour garantir un approvisionnement suffisant et continu, tous les menus doivent présenter des aliments riches en zinc. (Les besoins quotidiens en zinc sont de 15 mg.)
SOURCES ALIMENTAIRES DE ZINC (5)
En tête de liste, nommons :
– Graines de sésame non décortiquées ¼ tasse fournit 6,50mg de ZINC.
– Graines de citrouille ¼ tasse donne 2,40 mg de ZINC.
– Germe de blé ¼ tasse donne 3,20 mg de ZINC – le raffinage s’en débarrasse complètement et la fortification ne le redonne pas.
– Pain complet artisanal 1 tranche fournit 1,18 mg de ZINC.
– Noix d’acajou ¼ tasse donne 1,53 mg de ZINC.
– Miso 3 c. à soupe donnent 3, 25 mg de ZINC.
– Levure alimentaire 1 c. à soupe fournit 0,59 mg de ZINC.
– Beurre d’arachide 1 c. à soupefournit 0,46 mg de ZINC.
– Petits pois verts cuits 1 tasse donne 1,48 mg de ZINC.
Alors, sommes-nous prêts à affronter avec sérénité les diverses infections qui terrassent notre monde ? Pastilles de zinc, oui, mais aussi, mais surtout, céréales complètes, légumineuses, noix, graines au menu à chaque repas, chaque jour.
1- Jamieson, Pastilles de zinc.
2- Overbeck S., Rink L., Haase H., Modulating the immune response by oral zinc supplementation: A single approach for multiple diseases, Arch Immunol. Ther Exp Warsz, 56:15–30, 2008.
3- Gammoh N.Z., Rink L., Zinc in infection and inflammation, Nutrients, 9, 2017.
4– Maywald M., et coll., Zinc and Immunity, Int J Mol Sci, 18,10, 2222, octobre 2017.
5- Starenkyj, DEVENIR PARENT, p.309, Orion.
©2020 DANIÈLE STARENKYJ
1 Comment
Asclepiade
Bon article, dommage de reprendre des contre-vérités, à ce jour aucune étude fiable ne valide la nécessite du port du masque, bien au contraire des études prouvent que plus le masque est « étanche » et plus les gens risquent d’être malades
Cordialement
OA